Putain, je viens de me réveiller d'un gros cauchemar, je suis en sueur et j'arrive pas à m'arrêter de pleurer. J'ai peur de me rendormir là, je voudrais qu'il fasse déjà jour… En gros c'était plusieurs mecs qui s'étaient introduits chez moi, ils étaient très bourrés tous les deux et avaient du sang plein le visage comme si ils s'étaient battus (sans doute parce qu'avant de dormir 2 mecs bourrés chantaient hyper fort dans la rue en m'empêchant de trouver le sommeil), et deux autres étaient là miraculeusement pour m'aider, l'un s'est fait tuer, moi j'ai fini avec deux grosses cicatrices sur les jambes, et les deux "méchants" sont morts. Mais ça reprend plein de trucs qui me font peur, je ne fais jamais de cauchemars aussi intenses, je ne m'étais pas réveillée en pleine nuit dans cet état depuis très longtemps. J'ai envie d'appeler mon copain mais il dort et je ne veux pas le réveiller. Bordel, je ne vais jamais réussir à me rendormir… Je suis allée re-vérifier le verrou de l'a porte et j'ai ajouté la petite chaine, mais même, ça ne va pas du tout. Quelle horreur. Je tremble. C'est l'une des premières fois que je suis aussi vulnérable dans un rêve, d'habitude je fais des trucs, je me défend, là j'étais cachée dans mon lit tout du long, en vrai comme en rêve. Je ne savais pas ou d'autre l'écrire mais le dire quelque part fait un peu de bien, mais j'en tremble encore. Un peu de The Office devrait me calmer, j'espère. Je veux qu'il fasse jour

Hier matin, je loupe mon train, je me retrouve à Massy avec Gabriel qui l’avait loupé aussi. Je remets dans le contexte… On se voit tous les jours, mais on s’était pas revus en-dehors des cours depuis deux semaines (beaucoup de travail…) On discute, il finit par me dire qu’il devait aller voir le médecin. Je lui demande s’il est malade, il me répond qu’il a un léger problème dermato. On monte à l’école, il reste en arrière pour expliquer à son médecin, moi je parlais avec un pote.
 
Toute la journée, il était très tactile. Le midi, il s’est foutu en caleçon devant nous pour aller dans l’étang chercher une tortue (ouais ça lui arrive, il a pêché un brochet à main nue la dernière fois), ma pote m’a regardée en mode « ca va, tranquille Céline ? Vous vous revoyez bientôt ? » « Heu non, je sais pas, je crois qu’il a pas mal de taff en ce moment… »
 
A la pause, j’étais assise sur deux chaises, au soleil, en train de larver en attendant mon cours. Tout le monde autours de moi, je me faisais taquiner par les mecs comme d’hab. Et puis finalement, Gabriel arrive, pousse mes jambes (j’avais juste une robe quoi), et se met entre pour que je lui gratouille le dos. J’étais surprise, mais bon j’ai pas protesté. Et puis je suis retournée en cours.
 
Il est parti vachement plus tôt que moi, j’avais oublié qu’il allait voir le médecin. Je raccompagne un pote qui n’allait pas bien, chez lui, et sur le chemin, il m’envoie « Tu veux venir ce soir ? ». Ni une ni deux, je m’active, et je pars pour chez lui. J’ai compris un peu plus tard que s’il m’avait pas proposé plus tôt, c’était à cause de son problème dermato et qu’il a attendu de voir le médecin avant. Donc ça lui trottait dans la tête depuis un moment.
 
J’arrive chez lui, il me dit « oh, t’as une jolie robe ! Tu t’es changée ? » « Ben non ! » « Ah oui, je t’ai pas vue beaucoup aujourd’hui ».
 
Le reste de la soirée, il m’a fait à manger « T’auras le droit à ma spécialité ! », il s’est mis contre moi et il cherchait des câlins tout le temps, c’était mignon. En plus j’ai genre tellement bien mangé *_* Bref, on a regardé des films nazes à la télé, mais c’était distrayant et puis avec son commentaire les films prennent une autre tournure parfois mdr.
 
Et puis il a fini par me dire qu’il voulait aller à la douche. Je lui ai dit que j’avais un petit problème technique (du genre rouge et pas gentil), et il a eu une moue toute triste. Il m’a fait un câlin, je lui ai dit qu’on pouvait le faire dans la douche. Il m’a dit « comme tu le sens », je lui ai répondu « plutôt à toi de voir ! ». Il est parti se déshabiller, il est revenu, il m’a fait « Ben, tu viens ? ». Bien sûr, oui. *meurt*
 
Il déplie le lit, on se remet devant un film, et il devait bosser un peu. Alors je me suis allongée, le dos nu face à lui. Je le laissais travailler tranquille. Il a commencé à me caresser doucement le dos, je me suis rapprocher de lui, et il n’a pas arrêté. De temps en temps il faisait un truc, et il recommençait. Ca lui ressemble tellement pas ! En général il demande plutôt. Bref, j’étais trop trop bien.
 
Il est venu se coucher, il m’a pris dans ses bras, et on a discuté un moment. J’avais l’impression qu’il voulait pas dormir tout de suite. On a parlé de plein de trucs, déconné sur la prof qui l’aime bien, et je lui ai dit que sur un malentendu il pourrait coucher avec. Ca a continué sur une discussion sur les nanas, les mecs, toussa toussa… Là, je tombe des nues… « Tu sais, à Tecomah (notre école), y’a très peu de filles qui trouvent grâce à mes yeux. » Silence. « A part toi. » J’ai souri, je savais pas quoi dire. Surtout que quand il complimente, c’est pour avoir un truc. Là clairement, on avait déjà fait l’amour, il avait pas grand-chose de plus à espérer.
 
Ce matin il est venu me réveiller tout en douceur, il m’avait fait du thé. Toujours aux petits soins. Je l’ai laissé pour aller en cours, il était tout fatigué c’était chou *sbaf*
 
PAR CONTRE, la journée a été POURRIE après ça. Je me suis embrouillée avec une meuf de la classe parce que mon pote lui a dit que c’était une amazone (donc un compliment de sa part quoi), elle l’a traité de gros raciste, et elle a dit que la prochaine fois elle portait plainte. LOL. Je me suis un peu énervée. Un peu beaucoup. J’ai juste pas pu m’empêcher de la provoquer après en cours. Mon pote me parlait et me disait qu’il pigeait rien. Je lui ai dit, sachant qu’elle m’entendait vu qu’elle me fusillait du regard, « Cherche pas mec, c’est ton côté nazi qui ressort, tu peux pas réfléchir, t’es devenu trop raciste. » Elle était deg. Bref, moi aussi.
 
Après j’ai mangé avec les autres, c’était rigolo, on s’est foutu de la gueule de la meuf « je suis pas une amazone » avec Gab et une pote. Et puis tous les deux m’ont dit que maintenant ils comprenaient pourquoi ils s’étaient fait fusiller du regard en sortant. Ils avaient rien fait les pauvres.
 
Cet après midi j’avais rdv avec ma prof, elle m’a posé un lapin. Je suis restée pour rien (même si j’ai bossé à côté d’un gars que j’adore, et qu’au final j’ai avancé mon projet), j’étais énervée, je suis descendue par le chemin (seul et unique) POURRI pour aller à la gare. Je me suis tordu une cheville violement, j’ai cru que j’allais tomber dans les pommes. Personne ne m’a aidée en plus, j’étais encore plus énervée. J’ai réussi  à marcher à peu près bien jusqu’à la gare. Gab était parti depuis longtemps, il m’a envoyé un texto pour me dire « j’ai complètement oublié de te dire que je partais, j’avais les neurones grillés ». C’était chou, normalement il me dit pas quand il part… (parenthèse chelou out).
 
J’ai appelé ma mère en larmes, j’avais trop mal, elle est venue me chercher pour me ramener. Maintenant j’ai un pied dans une bassine de glaçons, le chat qui boit dedans, et juste trop envie de me haïr d’avoir réussi à me faire mal en plus de cette journée à deux balles.
 
Mais j’ai relativisé en écrivant ce message, parce que j’ai eu une soirée trop chouette !