J'en peux plus, j'ai beau faire des études qui me plaisent à mort, je suis toujours dans ce même état dépressif. Et j'ai l'impression que tout le monde s'en fou, y compris ma famille. Dès que je parle, soit on m'écoute pas, soit on se fou de ma gueule. En fait, j'ai juste l'impression d'être invisible.
Des fois, je me demande vraiment si je suis pas conne ou chiante..Parce que personne en ai rien à foutre de moi, je me remet beaucoup en question. J'ai toujours fait beaucoup d'efforts pour les autres, et j'ai jamais rien eu en retour. Ah, ou alors je suis simplement un bouche trou. Youpi.
C'est dingue, personne ne prend de mes nouvelles. Et quand j'essaye de renouer le contact avec les gens, ça dure 1 voire 2 semaines et hop, on m'ignore. 
Je la sens pas cette année, ça fait 1 semaine que je pleure tous les soirs dans mon lit, maintenant, je pleure matin ET soir. J'en peux plus, j'en peux plus je vous jure que j'en peux plus. Je suis mal et tout le monde s'en fou royal. 
je vais rater mes partiels, c'est obligé...
Aller, je pars hiberner moi.

Et Koki, comment dire, ça fait plusieurs mois que je passe du "chaud au froid" comme toi. A vrai dire je me pose beaucoup de questions pour la suite de mes études, je ne sais plus trop où j'en suis, je ne sais pas quoi faire, enfin, j'ai des idée de master, mais cela me pousse à aller jusqu'à la thèse, je pourrais jamais financer une thèse...bref. J'ai perdu ma chienne en octobre et vraiment, ma chienne, c'était comme ma sœur vu que je suis fille unique. Mon vol de carte bancaire m'a bien fait mal aussi, devoir tout le temps redire les même putains de choses, se justifier X fois pour la banque et tout, au point que tu sens très bien qu'on essaye de te rendre coupable pour ne pas tout rembourser. (Mais ma dernière lettre les a bien tué, j'ai enfin été entièrement dédommagé.) J'ai rompu les liens avec une très, très bonne amie il y a quelques semaines, ça me rend malade quand j'y pense, mais bon...on est pas en mauvais termes ni rien, on est juste, plus grand chose l'une pour l'autre, enfin, surtout pour l'une... Je me sens aussi extrêmement seule parfois, il y a des périodes où je suis bien que quand je suis à la fac, parce que je n'ai pas le choix d'être "bien", et malgré tout ça me pousse à mettre mes pensées parasites de côté, mais quand je suis seule dans ces périodes et que je rentre le soir chez moi, bah je pleure, je suis pas d'humeur, voir presque infecte, j'éloigne les gens de moi, je parle de ça à personne, et je me déteste comme jamais, je voudrais pouvoir me "vomir" parfois. J'en parle très peux avec certains de mes amis, parce que je veux pas qu'ils s'inquiètent et que j'ai l'impression de ne pas être comprise. A vrai dire je sais même pas si je me comprends moi-même pendant ces périodes. La seule personne à qui je parle réellement, et qui arrive à me calmer est à des kilomètre de la France, et j'avoue que pendant ces moments là, j'ai juste envie d'un gros câlin de sa part.
A côté de ça, je remonte la pente. Je vais souvent mieux quand je ne suis pas dans des conditions qui me prédisposent à rentrer dans ces états (fatigue, menstruation, temps etc...), mais depuis septembre, il faut bien avouer que quand je commence à être mieux, j'ai une nouvelle merde qui me tombe sur le coin de la gueule, donc bon. Alors tout ce que je peux te dire Koki, c'est de ne pas te laisser prendre par cet état, il ne faut pas s'enfermer dedans, faut voir le bon côté des choses, même les plus petites, même les petites chose qui te font plaisir, faut pas hésiter, je ne sais pas, par exemple boire un thé bien chaud, avec des petits biscuits. Il ne faut pas que tu te renfermes sur toi même, c'est très dur, mais il faut se bouger les fesses, aller vers les autres. Faire quelques sorties même si c'est juste une heure à discuter tranquille avec quelqu'un. Et il faut aussi un peu en parler, même si on a l'impression que ça sert à rien, ou de ne pas être comprise, parler, ça fait du bien. Mettre des mots sur notre souffrance aussi, et partager, cela permet de se sentir moins face à soi-même.