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| | SONDAGE Concours Écriture. | |
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Votez les gens =) | - Azur. | | 4% | [ 2 ] | - Epsilon | | 4% | [ 2 ] | - AP | | 14% | [ 8 ] | - Davy Jun's | | 42% | [ 24 ] | - Latiiya | | 16% | [ 9 ] | - Piicty | | 2% | [ 1 ] | - Who // Entse | | 7% | [ 4 ] | - missnadiya | | 2% | [ 1 ] | - Petite Cerise | | 4% | [ 2 ] | - Darky | | 2% | [ 1 ] | - Fleur de Vanille | | 3% | [ 2 ] | - Little Miss Sunshine | | 2% | [ 1 ] |
| Total des votes : 57 | | Sondage clos |
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Nombre de messages : 5264 Logiciel(s) de création : The GIMP Matériel Photo : Euuh t'as fumé quoi ? Date d'inscription : 07/03/2006
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| Sujet: SONDAGE Concours Écriture. Mer 27 Aoû 2008 - 12:23 | |
| Voilà le sondage =) Je n'ai pas reçu les textes de tout ceux qui ont été inscrits mais étant donné qu'un rappel a été envoyé, maintenant il est trop tard. Merci à tous les votants. Merci et Bonne chance à tous les participants. Azur : - Spoiler:
Lucas n'avait jamais cru aux histoires paranormales. C'était un tissu de mensonges destiné à intimider les populations, et à prévenir leurs actes. Qui oserait piller une maison abandonnée si elle était hantée? Qui tuerait si l'esprit de la victime devait revenir troubler les nuits de son assassin? Non, tout cela n'était qu'un moyen tout simplement efficace de contrôler la plupart des méfaits, et Lucas n'était pas dupe. Mais c'était il y a quelques mois, et depuis, son point de vue avait basculé.
Lucas était un adolescent comme un autre. Il n'avait pas le physique avantageux qui font tous ces jeunes hommes populaires auprès des filles, mais il possédait un certain charme dont son bon caractère y était pour beaucoup. Il vivait depuis son enfance dans le Finistère, à l'extrème pointe de la Bretagne, où, malgré ses propres convictions, persistaient de nombreuses légendes venues de la mer... Lucas vivait seul avec son père, il n'avait ni frère ni soeur, et sa mère était morte lorsqu'il avait sept ans. Trompée par la marée, elle avait été emportée par le ressac violent d'un sombre jour de Septembre. Depuis, son enfant venait régulièrement marcher sur les bords de la crique où elle avait l'habitude de se rendre, et où elle avait si brutalement disparu.
Chacun de ces instants, où les yeux bleus océan du jeune homme se perdaient dans l'immensité azure en pensant à sa douce mère se chargeait de nostalgie. Il revoyait sa tendre maman, si heureuse de vivre, et les instants de bonheur et de complicité qu'il avait partagé avec elle étaient incrustés dans sa mémoire pour toujours. La mort d'Éliane avait plongé l'enfant dans un mutisme complet. Dans son coeur sévissait une terrible tempête d'un jour de Septembre, et ses nuits étaient hantées de cauchemars silencieux où les eaux engloutissaient celle qui les aimait tant. Triste injustice que sa mémoire n'avait jamais oublié... Cependant, Lucas avait fini par retrouver le goût de la vie en compagnie des gens qui étaient ses amis, et de sa bienveillante famille. Il avait recouvré la parole, et après un an de silence il pleura enfin et hurla à la mort ce drâme qui avait ruiné les dernières années de son enfance. Ainsi avait il fait son deuil. Il n'en oubliait pour autant pas celle qui l'avait bercé et continuait à se rendre sur la dernière plage qu'elle avait arpenté.
C'était un soir de Septembre. Le jour était tombé tôt derrière l'horizon et Lucas était assis sur le sable blanc, observant le reflet des étoiles dans l'eau calme. Cela faisait neuf ans que l'accident s'était déroulé, et cette nuit serait la dernière qu'il passerait sur le bord de cette eau meurtrière. Le lendemain, il partait, demenageait dans le Sud. Il allait rentrer, la nuit était déjà bien avancée et un vent glacial s'était levé brusquement. Un pressentiment serra la gorge de l'adolescent. Que se passait-il? L'astmosphère avait si soudainement viré de bord. Le calme s'était évaporé, laissant place à un silence angoissant. L'océan s'était tu. Un souffle fit tressaillir Lucas qui s'était relevé, et qui maintenant restait droit, tétanisé par la peur. Quelque chose accompagnait ce souffle... une forme, légère et brumeuse. Nulle lumière ne l'éclairait et pourtant, elle brillait dans la nuit, et flottait a quelques mètres de Lucas. Bientôt, une voix qui semblait venue d'outre-tombe, une voix claire mais pleine d'echo, pleine d'intonations marines s'éleva dans l'air et entamma une berceuse. " Il était un petit navire, il était un petit navire... " Lucas déglutit, et manqua de s'effondrer. Cette voix chantante, aucun doute n'était possible, était celle de sa défunte mère. Et cette comptine, depuis combien d'années ne l'avait-il pas entendue? C'était celle qui l'endormait chaque soir, allongé dans son lit douillet, bercé par sa douce maman... La voix s'éteignit doucement, et la brume se dissipa. Lucas resta figé, et lorsque ses membres purent enfin retrouver leur mobilité, il fit quelques pas en arrière, les yeux brouillés par ses larmes. " Au revoir, Maman... " Et il s'enfuit dans la noirceur de la nuit.
Les jours qui suivirent furent consacré à son installation dans le Sud, en compagnie de son père. Il avait eu son Bac quelques mois plus tôt et s'était inscrit dans une faculté dans le Sud Est. Là bas, il avait retrouvé la mer, mais c'était autre chose. Elle se différenciait de l'Océan par sa joie naturelle. La Méditerranée pétillait, et le soleil qui brillait si souvent jetait ses rayons éclatants sur les vagues. Mais son environnement n'est pas la seule chose qui a changé pour Lucas.
Lucas croit maintenant aux histoires paranormales. Elles ne sont là que pour rappeller qu'on ne meurt jamais vraiment. On vit toujours grâce au souvenir de nos proches. On y croit tous un peu, au fond de nous. Nous nous endormons tous avec l'appréhension de voir apparaître dans ce noir opaque quelque chose qui boulverserait notre vie. Lucas n'est pas dupe, les lymbes sont si proches du monde réel! Et dans sa tête, la voix continuait de chanter : " Il était un petit navire, il était un petit navire ... "
Epsilon : - Spoiler:
Un jeune homme marche, dans la rue du Gros Horloge, bondée à cette heure, il se retourne une dernière fois et fais un signe à sa famille, ses soeurs, ses frères et ses parents qu'il laisse derrière lui. Il s'est fait engager à bord d'un bateau Le Louison, il veut découvrir le monde. Il s'apelle Léon Varain et a pris 15 ans il y a peu, il a un physique plutôt banal, no trop grand ni trop petit, plutôt maigre mais en ces temps là, dans la ville encore petite de Rouen, la nourriture manquait. Il a de longs cheveux bruns bouclés et des yeux bleus qui sont souvent perdusdans le vague; c'est un grand rêveur. Il aimerait vivre des aventures nouvelles, des choses incroyables d'où la décision de devenir mâtelot. Léon n'est pas triste de quitter sa famille, il sait qu'il va vers une nouvelle vie et qu'il reviendra, un jour. Le voilà enfin arrivé devant le bateau au bord duquel il est chaleureusement acceuilli par le capitaine, cet homme lui a fait bonne impression. Il vient d'angleterre et se fait appeller le Capitaine McKey, il a de longs cheveux noirs dans lesquels se glissent sournoisement quelques mèches blanches, peu visibles pour l'instant; il a les traits burinés des gens qui vivent en mer. D'après ce que le jeune marin a entendu, il s'apelle Stan' et la grande cicatrice qu'il arbore sous l'oeil gauche vient d'une bagarre entres pirates. A propos du capitaine, il tire Léon de ces songes en hurlant qu'ils vont embarquer et que qui ne sera pas monté, ne sera pas payé. Bruquement, c'est la débandade et des marins de tous âges, de toutes tailles et de toutes corpulences se précipitent pour embarquer. Visiblement, le capitaine a su trouver les bons arguments. Et les jours passent à bord du Louison, tous semblables. Le cinquième jour, Artie, un grand marin écossais à qui il manque un oeil hurle que la terre est proche. Immédiatement, la quizaine de matelots à bord se récipite, se pousse et se rouent de coups pour être le premier à atteindre la longue vue que leur tends Artie. C'est alors que Stan McKey sort de sa cabine et répimande les marins un à un sauf Léon car il a attendu son tour. C'est donc lui qui constate qu'ils vont accoster dans les heures à venir sur une petite Ile qui ne paie pas de mine et à l'allure déserte. Quelques heures plus tard, les voilà assis sur le sable mouillé de l'île. Tous chantent une chanson débile en buvant du rhum au coin du feu qu'ils ont allumé, non sans peine. " Il était un petit navire ... ". Tous sauf le capitaine qui les regarde en fumant un cigare. Et Léon qui est parti explorer sans rien n'en dire à personne; il rêve d'évasion lui, pas de chansons beuveries stupides ! Pour l'instant, il n'a rien vu de particulier si ce n'est des kilomètres de feuillage. Léon regarde autourde lui, il sent que quelque chose ne va pas, qu'il est menacé.Les feuillages autour de lui commencent à bouger, il se dit que ce n'est qu'un rêve mais il entend alors : " C'est un blanc ! Tuons le ! " Il sent alors quelque chose s'enfoncer dans son corps, percer sa peau et aller se loger dans son coeur. Tout d'un coup il a froid alors que la chaleur st étouffante dans la jungle, ses yeux se ferment. Et dans sa tête, la voix continuait de chanter " Il était un petit navire, il était un petit navire ... "
POmme d'AP : - Spoiler:
Alors elle se trouva face à elle. La maison de son enfance, celle qu'elle avait brusquement quittée quand ils étaient arrivés. Elle s'approcha doucement, se frayant un passage à travers les ronces qui avait repris possession du lieu. Elle ne se souvenait plus. Presque plus. La porte boisée était usée par le temps et elle n'eût aucune peine à la forcer pour entrer. C'est alors que l'odeur l'assaillit. Une odeur âcre, l'odeur de la poussière, l'odeur de dix ans d'immobilité parfaite. L'exact reflet de ses souvenirs pensa-t-elle, usés, renfermés, et couverts de la même couche de poussière que la pièce. Inspirant profondément elle entra. C'était comme si la maison l'attendait, comme si les dix ans n'avaient pas existé pour elle. Dans l'entrée, des manteaux étaient encore suspendus, attendant patiemment leurs propriétaires. Elle regardait tout autour d'elle, cherchant à évoquer les souvenirs d'antan. Elle passa dans la pièce qui jouxtait l'entrée, et se trouvé dans le salon. Comme dans l'entrée rien n'avait changé, la vieille pendule s'était arrêtée depuis longtemps déjà, un journal était resté ouvert sur la table centrale. Des bibelots divers étaient exposés sur une commode de bois sombre, à côté de la cheminée trônait un fauteuil. Elle fit courir ses doigts fins le long des meubles, traçant dans la poussière un sillon, comme une prière pour qu'il lui révèle ce que sa mémoire lui refusait. Lorsque ses doigts se posèrent sur le velours du fauteuil elle les retira aussitôt comme s'il l'avait brûlée et un souvenir passa en elle. Fugace et impalpable. Elle décela alors une autre odeur. Et l'odeur venait d'elle, la même que celle qui la cueillait après ses cauchemars quand elle se levait trempée de sueur. Elle allait trouver ici les réponses à toutes ses questions. La raison de ses cauchemars. Elle fureta ainsi dans le salon quand une mélodie attira son attention. Elle chercha son origine mais rien ne pouvait la produire, le piano était fermé. Sa respiration devint haletante, elle déglutit en tâchant de garder son calme. En concentrant ses pensées, elle comprit. La mélodie ne provenait pas de la maison mais d'elle même. Un souvenir. Mais en cherchant à l'identifier il se dissipa, comme un rêve. Elle s'accouda à un meuble, n'osant s'asseoir sur le fauteuil, désemparée par le va-et-vient de ses souvenirs, si proches et pourtant inaccessibles. Ses yeux se posèrent alors sur un cigare écrasé dans un cendrier de pierre grise. Elle frissonna et resserra son pull sur sa poitrine regrettant furtivement d'avoir opté pour un pull décolleté. Décidant que cette pièce ne pouvait rien lui offrir de plus elle passa dans le couloir. Sur les murs, striés de larges rayures roses et blanches étaient exposés quelques dessins. L'émotion la saisit, était-ce elle qui les avait tracés ? Le premier représentait une maison sous des traits enfantins et avec des couleurs patinées par le temps. Devant se trouvaient trois personnes, deux enfants, une fille et un garçon et leur mère. Ils souriaient. Quelle était cette maison ? Et ces gens ? Les avait-elle connus ? En avançant dans le couloir sombre elle passa en revue les autres. Rien d'original, des dessins comme tous les enfants en font. Sur plusieurs on retrouvait ses trois même personnages. Elle songeât avec un pincement au coeur qu'elle avait dû les aimer beaucoup. Tandis qu'elle progressait la mélodie revint. Elle ne tenta pas de la saisir, mais continua à avancer. Au fond du couloir elle distinguait quatre portes. En elle la mélodie s'affirmait. Elle posa ses doigts sur le métal froid de la clenche, son coeur battant à ses tempes. Rassemblant son courage elle poussa la porte. Une salle de bain, baignée d'une lumière semblable à celle que produisait des néons. Elle passa devant le miroir et regarda machinalement. Elle fût prise d'horreur, un instant auparavant ce n'était pas son propre reflet qu'elle avait vu mais celui d'une petite fille. Peut être était-ce son propre reflet au fond, un reflet d'antan. Soudain elle pût comprendre la musique « Il était un petit navire ... », une simple comptine d'enfants. Mais pourquoi résonnait-elle en elle avec tant d'insistance ? Elle entendis un clapotis. Tremblante elle se retourna et baissa les yeux vers la baignoire de carreaux bleus. Elle était pleine. La baignoire était pleine, et sur l'eau flottait encore ... un jouet d'enfant. Un bateau. Elle s'effondra sous le poids des souvenir tandis que la chansonnette hurlait ses paroles à ses oreilles. « Il était un petit navire ... » L'homme au fauteuil, au cigare. Sa voix qui l'incitait à chanter la comptine pendant que le petit bateau flottait et qu'elle sentait ses doigts froids. « Il était un petit navire ... » Sur son corps nu. « Qui n'avait ja-jamais navigué .. » Sa petite voix tremblante qui se forçait à continuer, ses énormes mains qui glissaient, palpaient, caressaient. « Jamais navigué Ohé ohé ! » Elle hurla, elle ne voulait plus se souvenir. Elle se releva tant bien que mal hurlant toujours, et courût vers la porte. Repassant dans le couloir elle se souvînt de ses petits mains qui traçaient le bonheur qu'elle n'avait pas. Son frère, elle et sa mère seuls. Elle ne sentait plus rien, ne voyait plus rien, et eût à peine conscience de sortir de la maison, de tomber à genoux dans les ronces, de s'ensanglanter les genoux. Ses mains agrippées à ses cheveux elle hurlait de toute ses forces, d'une voix entrecoupée de sanglots. Et dans sa tête la voix continuait de chanter « Il était un petit navire ... »
Dernière édition par *POmme d'AP. le Mer 27 Aoû 2008 - 12:29, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Mer 27 Aoû 2008 - 12:24 | |
| Davy's Jun : - Spoiler:
« Il était un petit navire, il était un petit navire … »
Les paroles résonnaient, légères et fluides, au milieu du silence apaisant de ses pensées. Le bruissement des informations, le suintement du sang montant au cerveau, même les battements de son cœur semblaient s’être tus pour laisser la voix enfantine s’exprimer en elle. Si elle était forte ? Non. Elle était proche du murmure. Une chanson douce imaginée par un enfant. Pourtant, Noune n’avait pas l’enfantillage auquel on se serait attendu. Noune n’était pas comme ces petits être aux yeux angéliques qui cous observe d’en bas. Noune n’était plus aussi innocente, depuis longtemps. Ce soir pourtant, la chanson continuait.
« … Qui n’avait ja - ja - jamais navigué ohé ohé … »
Pourquoi tant de douceur ? Son esprit se baignait d’une chaleur affectueuse. Un voile de soie qui la recouvre. Un murmure d’amour. Un frôlement apaisant au rythme de cette comptine. Noune l’écoutait. Noune ne pensait, d’ailleurs, à rien d’autre. La réalité lui semblait si loin, si futile. Les paupières closent, son corps ne bougeait que sous l’impulsion d’un autre. Ses bras tombaient sur le sol. Dur. Froid. Si froid, alors que l’esprit était si chaud. Noune préférait de loin se cloisonner au creux de cette chanson salvatrice. C’est ce qu’elle faisait. C’est ce qu’elle avait toujours fait. Continue, s’il te plait.
« … Il partit pour un long Voyage, sur la mer Mé – Mé – Méditerranée … »
Chaleur. Noune se sentait fondre au bord d’un gouffre de bien-être. Quelle différence. Quelle déchéance. Elle ouvrit les yeux, furtivement. Elle tomba sur son regard, sombre. Aveuglé. Dilaté. Celui d’un homme que Noune aimait, pourtant. Lui qui la faisait vibrer. Lui qui la rendait si … fébrile. Lui qui la prenait. Lui qui se servait. Lui qui la dévorait. Lui, enfin, qui la violait. Inhumanité. Malheur de vivre. Mais qu’importe, Noune l’aimait. Encore. Elle referma les yeux. Elle subissait sans rien dire. La chanson du petit matelot continuait. Tellement plus maternelle. Noune ne voulait pas l’oublier. Noune voulait la ré-entendre. Tant que tout cela n’était pas fini. Tant que la réalité l’appelait encore. Fuir. Elle s’évada. Se perdit doucement dans l’abîme de son inconscient.
Et dans sa tête, la voix continuait de chanter « Il était un petit navire, il était un petit navire … »
Latiiya : - Spoiler:
Insubmersible. La vaste mer écumeuse s'échouait sur la coque en bois, détruite par la violence de ces rouleaux, par la dureté du vent. Nul bruit ne se faisait entendre, si ce n'est ce bruit entêtant, ce fredonnement de cette vaste étendue, trop bruyant, diront certains, inaudible diront d'autres. A quelques mètres de l'épave, l'eau froide perlait sur un visage, inerte. Ces traits étaient calmes, serein, ampli d'une douceur incomparable, mais ses yeux d'une couleur indescriptible, fixaient un azur qui ne l'était plus, de sombres nuages, s'apparentant plus à une vaste fumée dissipée, cachaient un soleil dont les rayons commençaient à apparaître par la moindre parcelle de ciel visible. Ces yeux-là trahissaient une peine réelle.
« Papa, papa ! » sanglotait une voix innocente, pleine de désespoir, même une once de colère était perceptible dans ce cri, qui se perdit dans l'immensité de l'océan.
Un jeune homme, meurtri, blessé, nageait, barbotait plutôt, vers le corps inanimé de celui qui était visiblement son père. Il pleurait, ses larmes se mêlant à l'eau salée. Il était brun, ses cheveux tombant le long de son pâle visage. Ses yeux ressemblaient étrangement à ceux de son père, les similitudes des deux hommes étaient flagrantes, ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Les yeux de son père se détachèrent, avec peine et souffrance, - bien qu'il ne fit rien paraître, mes ses traits le trahissait -, de l'immensité du néant qui était au-dessus de lui. Il tenta de sourire à son fils qui grelottait, mais cet effort lui arracha un cri de douleur.
« Quen.. Quen.. tin... parvint-il à énoncer, après des dizaines de tentatives infructueuses. - Pa-pa, j-t-en-su-pp-lie.. les-se-couuu-rs arr-ive-ent... » son propre mensonge ne convint pas même Quentin lui-même.
Son père le comprit et après un semblant de sourire, ferma ses yeux. Quentin ne respirait plus. Plus jamais. Il ne voulait plus. Plus se battre. Sa mère. Son père, maintenant. Le souvenir de cet accident de voiture, auquel avait réchappé Quentin - alors bébé -, mais pas sa tendre mère remonta dans le cœur de Quentin, qui en un cri déchirant, pleura toutes les larmes de son corps. Le jeune garçon resta cinq, dix heures, peut-être même plusieurs jours, il n'en savait rien, sur ce bout de coque. Un bout de bois qui n'était plus que le seul support de Quentin pour qu'il survive. Dans tous les sens du terme. Un hélicoptère survola les environs, Quentin n'ouvrit pas même un œil, car sa joue balafrée lui faisait mal, mais aussi parce qu'il n'en pouvait plus. Ses jambes engourdies refusaient de répondre à son cerveau, d'ailleurs il doutait du bon fonctionnement de celui-ci. Son cœur était dévasté, ravagé non pas par cette mer qui avait dévasté leur bateau, mais par ces regrets, par la douleur qu'on éprouve lorsque l'on perd un être cher. Ces êtres chers.
Questions sans réponses Une lumière soudaine aveugla Quentin. Il ouvrit un œil, retint un cri d'effroi quand une main, pourtant douce et protectrice, vint se poser sur son épaule. D'un geste instinctif, il tenta d'attraper cette main, mais ne toucha que son épaule, et il retint un cri de douleur. La main se balada sur sa joue, avant d'ébouriffer ses cheveux, puis de dessiner le contour des ses lèvres écorchées. Cette douceur finit par caresser ses paupières closes. Chaque sensation était perceptible. Quentin avait mal, mais cette main qui le dessinait lui procurait une euphorie indescriptible. Mais tout s'arrêta.
« C'est bientôt fini.. » roucoula une voix familière, mais irréelle. Elle était trop.. trop parfaite, cette voix. Il la connaissait. Trop bien. Par cœur. Chaque accent chantant était dans son souvenir. Fini. Ce n'était pas bientôt fini. Tout était fini. Bel et bien terminé. Des mots retentirent dans son esprit, incompréhensibles, brouillés. Quentin posa ses deux mains sur ses tempes, ouvrit ses yeux. Sa respiration était entrecoupée de sanglots, invisibles mais audibles. D'ailleurs, il ne se souvenait pas d'avoir respirer depuis qu'il avait décidé de cesser de faire battre ce cœur détruit. « Il était un petit navire, il était un petit navire ... » ce chant, qui avait bercé ces nuits, qui s'était accommodé de ses pleurs, parfait, résonnait dans la tête de Quentin. Les souvenirs de cette enfance, pas particulièrement heureuse ni complètement malheureuse revinrent à la surface, faisant couler des larmes qu'il n'avait plus sentit perler sur sa joue depuis trop peu de temps à son goût. Même si, d'après un regard sur le calendrier, cela faisait sept mois qu'il avait cessé de vivre à proprement parlé. Il ne s'était « réveillé » que depuis qu'elle lui parlait.
Quentin sortit de sa transe, de sa torpeur et d'un ennui profond, afin de se rendre là où tout avait fini. Sa vie. L'ombre même de sa vie. Il tomba à genoux dans un sable brûlant, détestable. Il revoyait tout. Cette scène, la mer qui fracasse le mat. Son père confiant dans toutes circonstances. Quentin était encore déstabilisé, il la haïssait même, cette confiance aveugle, stupide, incompréhensible. Il pleura à chaudes larmes. Un grondement se fit entendre, et la pluie s'abattit sur le corps immobile de Quentin. Et dans sa tête, la voix continuait de chanter : " Il était un petit navire, il était un petit navire ... "
Piicty : - Spoiler:
Il y a environs une centaine d’années de cela, la mer et l’océan était la seule raison de vivre de plusieurs milliers de marins. Le capitaine Bourrasque était bien sur l’un d’eux. Accompagne de sa femme, Arielle, il parcourait depuis sa plus sa tendre enfance les eaux les plus tumultueuses du pays. Il avait fais des dizaines de fois le tour du monde a bord de son bateau. Vivant son parfait bonheur en le cœur de sa bien aimée et les vagues qui le faisait avancer depuis toujours. Le capitaine Bourrasque n’était malheureusement pas très riche et au contraire, il avait de la difficulté a joindre les deux bouts. Mais lorsque nous sommes heureux, nous n’avons pas besoin de l’argent...
Quelques temps plus tard, un événement fantastique se produisit. Tout heureuse, Arielle, accourait vers son mari, les larmes aux yeux, elle se jeta à son cou.
« Bientôt nous aurons une nouvelle vie a bord ! »
Pensant désormais qu’a sa famille, le capitaine Bourrasque ordonna à son équipage d’arrêter le voyage et de faire escale aux premières terres qu’ils verraient. Aussitôt dit, aussitôt fait, le bateau accostât peut de temps après dans une petite ville ou le couple s’installèrent pendant la durée de grossesse.
Neuf mois plus tard, Arielle et le capitaine recevaient dans leurs bras une petite fille qu’ils prénommèrent Océane. Soudainement amoureuse de la terre, Arielle expliqua longuement a son mari elle désirait rester ici le temps qu’il revienne de son voyage autour du monde. Respectant sa décision, le capitaine l’embrassa et repartit avec son équipage sur son bateau. Trois jours plus tard, une intense tempête se déchaîna sur les flots. Le tonnerre rugissait puissamment, les éclairs zébraient le ciel illuminant la mer folle. Le capitaine Bourrasque avait une grande difficulté a contrôler son navire qui s’était emballer, pousser par les vagues. Tout a coup un éclair, attirer par la hauteur du mat se détacha du ciel pour se lancer sur le pont, faisant instantanément prendre le feu. Coulant à pique, personne n’aperçut jamais plus le bateau qui se trouvait désormais au fond de l’océan. Le lendemain, Arielle se réveilla en sueur, terrifiée de la dernière nuit passée a serrer bien fort sa petite fille dans ses bras de peur de la perdre pendant l’orage. Arielle remit délicatement le poupon dans son lit et ouvrit les fenêtres de sa chambre. Son sourire tomba à terre lorsqu’elle aperçut les dégâts que la tempête avait provoquée. Le village était inondé dans toutes les routes de son quartier et plusieurs maisons avaient étés touchés par les éclairs. Se rappelant soudain son mari, Arielle tenta immédiatement de le rejoindre par téléphone, même si les ondes captaient mal. Malheureusement, aucun son ne se fit percevoir de l’autre cote du fil. Ne paniquant point, se disant que l’orage avait sûrement coupe la communication. Pourtant, une vague d’inquiétude parcourait son corps, pensant aux dommages qui aurait pus se produire. Dans l’après-midi, Arielle se rendit sur le quai ou le capitaine devrait accoster quelques semaines plus tard. Tenant Océane dans ses bras, la berçant doucement, elle lui fredonnait une chanson que sa mère lui avait apprit sur un bateau lors de sa première escapade.
« Il était un petit navire, il était un petit navire... »
C’est alors qu’un matelot arriva près d’elle et lui lança, sans émotions ;
« Votre mari, le capitaine Bourrasque a malheureusement péri la nuit dernière ainsi que son bateau et le reste de l’équipage... »
Incapable de prononcer un seul mot, Arielle sans retourna chez elle, les larmes aux yeux.
8 ans plus tard...
Océane se tenait sur le même quai ou elle s’était retrouve seule avec sa mère avant qu’elle se suicide cruellement pendant la nuit, pour pouvoir aller rejoindre son père. Heureusement, elle l’avait épargnée pour que Océane puisse marcher plus tard sur les traces de ses parents. Recueillie par une famille d’accueil, Océane pleurait chaque soir sa solitude. Aujourd’hui, elle s’était recueillie sur le pont pour prier et penser un peut à sa mère. Elle lui manquait beaucoup et jamais elle noublirait le réconfort de ses bras. Elle s’imagina soudain 8 ans dans le passe, sur le bord de l’eau, dans les bras de sa mère. Elle entendait sa voix qui la berçait,et dans sa tête, la voix continuait de chanter : " Il était un petit navire, il était un petit navire... "
Dernière édition par *POmme d'AP. le Mer 27 Aoû 2008 - 12:26, édité 1 fois |
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Nombre de messages : 5264 Logiciel(s) de création : The GIMP Matériel Photo : Euuh t'as fumé quoi ? Date d'inscription : 07/03/2006
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| Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Mer 27 Aoû 2008 - 12:25 | |
| Who // Entse : - Spoiler:
Il était un petit navire, il était un petit navire ...
Elle ferma calmement les yeux, de nouveau aux prises de nausées désagréables. Elle se forçait au calme, mais c’était tout un tumulte d’émotions qui lui barraient le ventre, envoyant des vagues de temps à autres qui faisaient chavirer son petit cœur qui tentait tant bien que mal de tenir le coup, de survivre. Surtout, ne pas faire naufrage. Si elle faisait naufrage, ce serait une fois près de lui. Pas ailleurs. Lentement, Camille ouvrit ses grands yeux verts émeraude et regarda par la fenêtre du train la pluie qui martelait la vitre. Elle soupira et décida de refermer sur ce monde triste et gris son regard vide et terne depuis bientôt deux mois. Depuis qu’il était partit. La seule partie de sa vie qu’elle avait su apprécier, ce fût avec lui et maintenant, elle allait le rejoindre.
Loin, là-bas. Prenant le train de Chicago pour se rendre à New-York, elle irait à son tour noyer ses larmes amères dans un océan de tristesse, là où personne ne pourra plus lui faire de reproche. Camille inspira lentement et, d’un coup, les événements tragiques de ces dernières semaines lui revinrent en tête alors qu’elle s’engouffrait dans la mer d’un sommeil tourmenté par de grands vents et un ciel noir d’encre.
Lui, c’était Jeremy, un garçon au visage carré et aux traits taillés au couteau. C’était celui qu’elle avait choisis. Celui qu’elle voulait pour toujours. Ils s’étaient rencontrés lors d’une croisière, il chantait tout bas cette petite comptine enfantine « Il était un petit navire » tout en passant la serpillère. Le regard qu’il lui avait lancé, ses yeux d’un bleu si pur, si … étrange l’avait clouée sur place. Le soir même, il venait la voir audacieusement dans sa chambre. Il s’était tout doucement glissé dans son lit et lui avait susurré à l’oreille d’une voix chaude et à la fois effrayante et terriblement séduisante : « Il était un petit navire, il était un petit navire… » Et ils avaient fait l’amour comme jamais Camille ne l’avait fait. Il la prenait avec tendresse et brusquerie à la fois, lui murmurant des mots doux, des compliments en tout genre. Finalement, ce fût au petit matin qu’il la quitta sans bruit, aussi subtilement qu’il était apparu. Leur manège dura toute la semaine de la croisière.
À contrecœur, Camille le délaissa au port, mais pas seule. Avant de repartir, il lui avait donné une clé qui déverrouillait la porte d’un immense appartement au centre-ville de New-York. Il était revenu la semaine suivante et elle avait vécue les plus beaux jours de sa vie entière. Jeremy, c’était l’homme de sa vie, elle en était persuadée. Il était attentionné, amoureux, un amant parfait et un amoureux tendre. Vraiment, Camille aimait cet homme comme jamais elle n’avait aimé. Bien que seulement âgée de trente ans, Camille était certaine d’avoir trouvé celui qu’elle attendait. Il avait six ans de plus qu’elle, mais il était parfaitement conditionné physiquement. Ah, décidément, elle l’aimait!
Mais en vain, leur amour passionné et ardent ne pu durer qu’un temps. Le destin était bien vil ce jour-là lorsqu’il propulsa cet autobus sur le corps musclé et athlétique de Jeremy sous les yeux horrifiés de Camille. Elle repartit donc à Chicago, où elle tenta du plus profond de son âme d’oublier cet amant enflammé. Elle n’y arrivait pas, elle n’arrivait plus à rien, à vrai dire. Tout semblait perdu. Alors Camille prit une décision. Il n’y en avait qu’une. Une seule issue possible pour que cessent enfin toutes ses souffrances.
Les freins du train réveillèrent en sursaut Camille qui se leva, transportée par un nuage, et elle sortit du wagon le pas léger. Devant elle s’étalait la merveilleuse étendue d’eau d’un bleu profond. Un sourire satisfait accroché aux lèvres, elle marcha vers cette eau. Peu lui importait le regard intrigué et inquiet des autres, Camille continuait d’avancer. Elle sentit l’eau glacée lui couper le souffle, mais elle n’arrêta pas pour autant son chemin. Bientôt, elle eût de l’eau jusqu’à la taille. Alors Camille ferma les yeux et son sourire satisfait s’étira en une large demi-lune heureuse, elle allait enfin trouver le repos. Elle se retourna et se laissa tomber dans l’eau.
Un passant la vit juste au moment où elle cessait enfin de respirer et plongea sans hésitation dans le liquide glacé pour la sauver. Après deux jours de comas suite à une forte hypothermie, Camille ouvrit les yeux sur une pièce toute blanche. Non! Elle était vivante. La jeune femme garda pourtant son calme. Elle remarqua alors les tiroirs. Peut-être y avait-il là quelque chose qui l’aiderait à s’en aller malgré tout? Elle trouva plusieurs seringues remplies de toutes sortes de liquide. Camille haussa simplement les épaules et les planta toutes à la fois dans son bras. Juste avant de se laisser emporter par une magnifique vague de repos, Camille sourit à pleine dents. Elle voyait déjà Jeremy l’accueillir à bras ouverts. Et dans sa tête, la voix continuait de chanter : « Il était un petit navire, il était un petit navire… »
Missnadiya : - Spoiler:
Face à la mer , le petit garçon regardait ses navires grands et majestueux . Son regard s'arrêta sur un petit navire , un navire comme il les aimait , des véritables navires de collection . Ce qu'il avait toujours voulu s'offrir alors que là , devant lui , il y avait son rêve . Il escalada agilement les rochers pour s'approcher du bateau de collection . Le petit bateau flottait tranquillement sur l'eau . Et dans sa tête, la voix continuait de chanter : " Il était un petit navire, il était un petit navire ! Oui , c'était un petit navire , c'était plus précisément son rêve de petit garçon . Il prit soigneusement le petit bateau entre ses mains menues et l'enroba dans un vieux bout de tissu . Il nettoya le bateau puis il l'essuya . Il n'avait qu'une idée en tête : le mettre à la mer . Soigneusement accroupi , le petit garçon posa son bateau sur l'eau avec la lueur d'espoir d'un enfant . C'était tellement inimaginable pour le petit garçon qu'il devenait plus fort avec cet expérience . Une des nombreuses expériences de la vie . Le petit garçon après avoir réussi à faire flotter le petit navire s'assis sur le sable tout en regardant le bateau . Instant magique d'un rêve qui s'est réalisé . Aprés avoir réalisé son rêve , il garda son petit navire jusqu'à sa mort . Dans sa tête il se rapellait de son petit navire , "Et dans sa tête, la voix continuait de chanter : " Il était un petit navire, il était un petit navire ... "
Petite Cerise : - Spoiler:
Les premières lueurs du petit matin apparaissaient aux fenêtres de la chambre, lorsque Lucie ouvrit les yeux. Aujourd'hui, c'était un jour très spécial pour la jeune fille. C'était aujourd'hui le jour de sa naissance. Dans sa tête, elle était perturbée. A la fois heureuse et mélancolique, heureuse puisque qui dit anniversaire dit cadeau et fête, mais mélancolique à cause de sa vie, en effet la jeune fille vivait avec son grand-père, sa mère étant décédée d'un accident de mer quelque mois plus tôt et n'ayant jamais connu son père, le juge l'avait placé chez son grand-père: un homme rustique aux cheveux grisonnant et le teint buriné. Les jours n'étaient pas toujours heureux dans la maisonnée, mais il fallait faire avec. Quatre à quatre, Lucie dévala les escaliers ses cheveux en batailles, pas habillé ni maquillé, elle continua sa course folle et pila le souffle court dans l'entrebâillement un sourire jusqu'aux oreilles illumina son visage.
-Grand-père ! Appela t-elle.
Le vieil homme la regarda du coin de l'oeil et lâcha d'un ton neutre :
-File mettre une tenue correcte s'il te plait.
Lucie le regarda puis fit demi-tour, il venait de lui plomber le moral. La jeune fille enfila une pair de jeans et un tee-shirt puis redescendit, se forçant à sourire en s'asseyant en face de son grand-père. Ce dernier tournait machinalement sa cuillère dans sa tasse de café, ne la quittant pas des yeux comme si quelque chose le tourmentait. Lucie le fixa un instant puis dit :
-Grand-père que se passe t-il ?
Elle avait bien remarqué que mal grès l'expression impénétrable du vieil homme se cachait quelque chose.
-Eh bien j'ai un objet à te donner.
Il se leva et sortit une boite en carton d'un tiroir, le visage pâle, il la tendit à sa petite fille qui la saisit délicatement. Lucie regarda stupéfaite l'objet, c'était en boite a musique en forme de bateau. Elle regarda son gran- père et lui fit un signe de tête. Ce dernier expliqua :
-Elle appartenait à ta mère. Je lui avais offert pour son dixième anniversaire et voilà que maintenant je te l'offre à toi. Elle y tenait beaucoup tu sais. C'est le seul objet qu'il me reste d'elle, je l'ai retrouvé dans son bateau avec un mot pour toi. Sur ces mots, il lui tendit un bout de papiers.
<< Ma chère petite fille, Cette boite m'est très chère et j'espère qu'elle te plaira, excuse moi encore de ne pas être présente pour ton anniversaire, mais tu sais que ce voyage est important pour moi. Tu me manques beaucoup, il n'y a pas un jour où je ne pense pas à toi, prends bien soin de ton grand-père et de cette boite, la musique te rappellera sûrement des souvenirs. Je t'embrasse fort ma chérie >>
Lucie regarda son grand-père les yeux embué de larmes, elle perçu l'expression mélancolique dans les yeux bleus du vieil homme. Ce dernier lui fit un signe de tête et la regarda. La jeune fille compris le message cinq sur cinq et tourna la petite clef, une musique retentit, elle écouta attentivement et se revit sur le genou de sa mère qui fredonnait cette chanson. Alors, Lucie craqua et les larmes se mirent a ruisseler sur son visage. La jeune fille s'enfuit en sanglotant. Allongé sur son lit, elle fixait le mur où était accroché une photo d'elle et sa mère sur son bateau. Et dans sa tête, la voix continuait de chanter : « Il était un petit navire, il était un petit navire ... »
Dernière édition par *POmme d'AP. le Mer 27 Aoû 2008 - 12:26, édité 1 fois |
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Nombre de messages : 5264 Logiciel(s) de création : The GIMP Matériel Photo : Euuh t'as fumé quoi ? Date d'inscription : 07/03/2006
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| Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Mer 27 Aoû 2008 - 12:26 | |
| Darky : - Spoiler:
Il était seul, étrangement seul entre les quatre murs qui formaient sa chambre à coucher. Il n'y avait que la faible lumière de sa lampe de chevet qui semblait encore vouloir lui tenir compagnie. Assis sur le sol de moquette verte - qu'il avait toujours voulu changer - il soupira, appuyant son dos contre la paroi blanche et sale du mur. Il jeta un coup d'oeil furtif vers son téléphone, aucune lumière n'émanait du répondeur et il se sentit encore plus désemparé. Sa solitude, il se l'était construite lui-même. Où plutôt, Elle l'y avait poussé, lui murmurant sans cesse qu'elle ne le laisserait jamais. Et il s'était enfermé chez lui sans jamais plus vouloir voir personne. Elle le poussait à faire du mal aux autres et jamais plus il ne La laisserait faire. Alors parfois, Elle faisait semblant de prendre soin de lui et chantait pour qu'il s'endorme une stupide chanson d'enfant dont il n'arrivait jamais à se souvenir. Il finit par se lever pour aller s'allonger sur son lit. Il était épuisé. Il tentait tant bien que mal de se battre contre Elle, mais finalement, trop fatigué pour continuer à lutter, il ferma les yeux et se laissa emporter dans un profond sommeil. Et dans sa tête, la voix continuait de chanter : " Il était un petit navire, il était un petit navire ...
Fleur de Vanille : - Spoiler:
Je vais vous raconter l'histoire d'un petit garçon, un petit garçon qui vécu beaucoup de mésaventure ... Balançé tranquillement dans son berçeau, Phil se laissait berçé par sa maman, au dessus de sa petite tête, posée douillettement sur son oreiller. Sa mère lui chantait une chanson : "Il était un petit navire, il était un petit navire, qui n'avais ja,ja,jamais navigué qui n'avais ja,ja,jamais navigué hoéhoé ..." Il rigolait doucement, puis finallement, quelques minutes plus tard s'endormit ... Le petit Phil grandit de jour en jour, d'années en années, traversant ses malheurs à l'école, reçevant les critiques une par une étant fils de bohémiens ... Celui-ci avait un rêve : Le rêve de devenir marin, et ce rêve, il avait l'intuition qu'il pouvait le réaliser ... Au lycée aussi, il reçu pas mal de critiques, mais il se fit amis avec un chinois, et un africain, eux deux aussi ramassaient des critiques plus difficiles les unes que els autres chaque jour .. Un matin, Phil déçida d'aller sur le port, près de chez lui, il avait l'habitude d'y aller depuis qu'il était apssioné de la mer et de la marine .. Ce matin là, on lui donna l'opportunité de conduire un petit bateau, il accepta bien sur ... Grace à ça, il réussi à faire son métier, mais un beau jour qu'il conduisait son propre bateau pour un transport, une tempête éclata, Il se noya dans l'eau, mais avant de mourrir il repensa à sa mère, ses amis " Et dans sa tête, la voix continuait de chanter : " Il était un petit navire, il était un petit navire ... "
Little Miss Sunshine : - Spoiler:
Tout était sombre. La pièce était plongée dans l’obscurité, aucune lumière n’entrait par le petit hublot. Autour, que le noir total. Le petit garçon voyait à peine, à son plafond, les objets en bronze qui se balançaient au gré des vagues. Tout ce qu’il pouvait apercevoir, c’étaient des formes grossières et incertaines, qui lui permettaient à peine de reconnaître ses bibelots suspendus. Même chose pour tout le reste du mobilier : il ne reconnaissait plus sa chambre, la pénombre l’avait transformée. Le vieux bateau craquait en tanguant au rythme de l’océan. D’habitude, ces bruits berçaient le petit matelot et l’aidaient à s’endormir, mais cette nuit, l’obscurité donnait un tout autre aspect à ces sons supposément familiers. Illian n’avait que 10 ans et, comme la plupart des enfants, il avait peur du noir. D’ordinaire, la lumière de la lune se glissait par sa fenêtre et éclairait la pièce, mais en ce moment, elle semblait absente. Même pas un minuscule rai de lumière argenté ne léchait les murs de la pièce. Le petit garçon avait peur. Il se glissa sous ses épaisses couvertures de laine, tentant de se rassurer, de se dire que la nuit passerait et que demain, le soleil reviendrait, mais il était toujours terrifié. Il avait envie de se lever, d’aller rejoindre son père, mais il savait que celui-ci avait horreur de ça. La dernière fois qu’il avait rejoint l’homme dans sa couche, il avait eut droit à une engueulade mémorable, et il avait manqué de près une fessée. Ce jour-là, son père avait bu, comme d’habitude. Illian se souvenait son haleine qui puait l’alcool. Et ce soir aussi, il avait bu. Lui et les autres membres de l’équipage s’étaient saoulés à grandes chopes de bière. Remarque, son père buvait souvent. Il était alcoolique, mais c’était sans doute normal, la plupart des capitaines de navires le sont. Enfin, pour ce qu’Illian savait. Il regrettait l’époque où il vivait bien tranquille, dans une maison avec sa mère. Elle, elle était toujours gentille avec lui et lui donnait des baisers, des câlins, des cadeaux… Mais tout cela remontait à bien longtemps. Bientôt 3 ans. Mais il se souvenait encore de ce jour où sa maman l’avait laissé à la garderie, comme tous les vendredis. Elle devait aller travailler, qu’elle lui avait dit. À chaque fois, Illian s’ennuyait beaucoup de sa maman, mais elle revenait toujours le chercher à la fin de la journée. Cependant, ce jour-là, ce ne fut pas le cas. Alors que lui jouait avec les cubes, sa gardienne reçut un appel. Lorsqu’elle avait raccrochée, elle était toute blanche et ses lèvres tremblaient. Illian lui avait demandé quel était le problème. Elle n’avait pas répondu, des larmes brillaient dans ses yeux. Le garçon était inquiet pour sa gardienne, il l’aimait bien. Sans un mot, elle l’avait prit dans ses bras et l’avait amené à un endroit qu’il ne connaissait pas : l’hôpital. Et c’est là qu’il s’était retrouvé devant sa maman, couchée dans un lit. Son visage si doux était figé et couvert de blessures. Des hommes en habits blancs l’entouraient. Elle ne bougeait plus. C’est là qu’on lui avait dit qu’elle était morte, un chauffard saoul l’avait frappée alors qu’elle traversait la rue.
Illian avait mis du temps à comprendre. Et lorsqu’il s’était rendu compte qu’il ne verrait plus jamais sa maman, il avait sentit le plus grand chagrin l’envahir. Il pleura beaucoup, il se sentait perdu et abandonné, il ressentait chaque jour un affreux vide dans son cœur. En attendant qu’on lui trouve une famille, sa gardienne l’avait hébergée chez elle. Puis, c’est un mois après qu’on décida que la garde revenait à son père. Illian ne l’avait jamais connu. Sa mère lui avait juste dit, une fois, qu’ils s’étaient séparés avant sa naissance. Son père était un marin, il explorait les océans avec son équipage et passait ses journées en mer. Au début, Illian avait hâte de rencontrer son père, il se disait que de vivre sur un bateau devait être vraiment bien! Mais maintenant, il avait complètement changé d’avis. Il détestait vivre sur un bateau. Il détestait son père. Il détestait l’équipage. Et sa mère lui manquait toujours. Juste de repenser à elle lui fit monter les larmes aux yeux, et il ne put retenir des sanglots de peur, de désespoir et de chagrin. En silence, il pleura sous ses draps. Pourquoi devait-il vivre ainsi? Pourquoi sa mère était partie? Pourquoi ce chauffard l’avait-il frappée? Pourquoi, POURQUOI AVAIT-ON GÂCHÉ SA VIE!? Une colère sourde bouillonnait en lui, et dehors, le vent souffla plus fort. Le garçonnet donna de grands coups de poings dans son oreiller tout en laissant couler ses larmes. Pourquoi lui? POURQUOI LUI!? La vie était-elle si injuste!? Il continua de pleurer et de se laisser aller à sa rage jusqu’à ce que, soudain, il sente une main froide sur sa joue. Il poussa un cri et roula sur le dos. Son père? Non, ce n’était pas son père… Ces doigts fins, cette main douce… Sa mère? Le petit ouvrit les yeux… et son sang ne fit qu’un tour. Sa maman. Elle était là, penchée sur lui. Elle était pâle comme un linge, ses vêtements étaient déchirés, mais c’était bien elle. Elle le regardait de ses yeux vitreux, et pourtant si pleins de douceur… Illian hoqueta : « Maman… ? » La dame blanche ne dit pas un mot. Ses lèvres décharnues s’étirèrent en un doux sourire et elle se pencha un peu plus vers son fils. Celui-ci n’arrivait pas à détacher son regard de ce visage blafard qu’il aimait tant… Des lèvres froides effleurèrent son front avec tendresse, puis descendirent vers son oreille. Et sa mère lui chanta tout bas, d’une voix éraillée :
« Il était un petit navire, Il était un petit navire, Qui n'avait ja, ja, jamais navigué Qui n'avait ja, ja, jamais navigué Ohé, ohé... »
Le garçon connaissait cette berceuse. C’était celle que sa mère lui chantait toujours, et que son père lui chantait aussi, parfois, lorsque l’alcool n’avait pas embrumé son esprit. Une douce chaleur envahit Illian, et il fermis les yeux, rassuré par cette voix qu’il connaissait si bien. Sa maman… Elle était enfin de retour… Elle ne l’avait pas abandonnée… Le garçon ne se posait pas de questions, il savourait seulement sa présence réconfortante près de lui. Son cœur était gonflé de bonheur. « Maman… » chuchota-t-il, heureux. Mais lorsqu’il ouvrit les yeux, elle n’était plus là. La pièce était de nouveau plongée dans l’obscurité. Elle avait disparue… Illian sentit les larmes embuer son regard. Pourquoi était-elle partie? Pourquoi n’était-elle pas restée? Une horrible impression de vide l’envahit, la même qu’il avait ressenti à la mort de sa mère. Difficilement, le garçon refoula ses pleurs et se concentra sur ces quelques instants de bonheur qu’il avait partagé avec la revenante. Il se remémora chaque sensation, chaque détail. Peu à peu, son sentiment d’abandon disparut, et laissa place à une douce béatitude. Jamais il n’oublierait cet instant où sa mère était revenue le voir d’au-delà des morts. Jamais… À nouveau, les paupières d’Illian se fermèrent. Et dans sa tête, la voix continuait de chanter : « Il était un petit navire, il était un petit navire ... »
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Stormy Dream Déesse de la séduction
Nombre de messages : 13967 Logiciel(s) de création : Photoshop CS3 Matériel Photo : Canon EOS 400 D + 18-55mm (Canon) + 70-300mm (Sigma) Date d'inscription : 07/10/2007
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| Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Mer 27 Aoû 2008 - 12:41 | |
| Davy, mais le choix était difficile, tout est très bien écrit et j'ai longuement hésité avec POmme D'AP. J'ai voté pour Davy parce que le sujet m'a énormément surprise. Je ne m'attendais pas à ce genre de fin. Bref, félicitation à tous =) |
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Nombre de messages : 5959 Logiciel(s) de création : Photoshop & Photofiltre Matériel Photo : Sony Alpha 230 Date d'inscription : 10/03/2006
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| Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Mer 27 Aoû 2008 - 13:55 | |
| Who // Entse, après avoir longuement hésité avec POmme D'AP. Bravo à tous |
| | | | Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Mer 27 Aoû 2008 - 16:00 | |
| Le choix a été dur, mais mon vote va à Latiiya ^^ Malgré que son histoire ressemble un peu à celle des autres, elle est très bien écrite et j'avais des pincements au coeur en lisant. Bravo! |
| | | | Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Mer 27 Aoû 2008 - 16:54 | |
| Pomme d'Ap Sans hésitation |
| | | | Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Mer 27 Aoû 2008 - 17:34 | |
| - *. Little Miss Sunshine a écrit:
Le choix a été dur, mais mon vote va à Latiiya ^^ Malgré que son histoire ressemble un peu à celle des autres, elle est très bien écrite et j'avais des pincements au coeur en lisant. Bravo! Merci |
| | | | Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Jeu 28 Aoû 2008 - 7:28 | |
| AP, même si j'ai longuement hésité entre Azur, elle et Latiiya. |
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Missouri Déesse des tyrans
Nombre de messages : 13095 Logiciel(s) de création : Photoshop CS4 Matériel Photo : Canon 550D + 18-200mm 3,5-5,6 + 70-200 f/4L Date d'inscription : 02/01/2006
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| Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Jeu 28 Aoû 2008 - 8:39 | |
| Latiiya, j'aime beaucoup son style d'écriture et ce depuis un très long moment |
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Nombre de messages : 10645 Logiciel(s) de création : SAI. Matériel Photo : Canon EOS 600D Date d'inscription : 27/08/2007
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| Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Jeu 28 Aoû 2008 - 8:42 | |
| C'est impressionnant comme, d'une "simple phrase", on obtient pas mal d'histoire différentes O_o ... j'hésite entre Pomme d'Ap et Laatiya, donc quand je me déciderais, je voterais ^^" lol.
Merci a ceux qui ont votés pour moi, en tout cas
Dernière édition par Davy Jun's [semi-ABS] le Jeu 28 Aoû 2008 - 15:16, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Jeu 28 Aoû 2008 - 13:50 | |
| - Missouri a écrit:
- Latiiya, j'aime beaucoup son style d'écriture et ce depuis un très long moment
Merci (= Et merci pour ceux qu'ont voté pour moi et tous ceux qui ont voté pour quelqu'un d'autre mais qui ont aimé ce que j'ai écrit =) |
| | | | Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Jeu 28 Aoû 2008 - 19:01 | |
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Nombre de messages : 591 Logiciel(s) de création : Photoshop element 5.0 Matériel Photo : Canon Ixus 60 Date d'inscription : 19/09/2006
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| Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Jeu 28 Aoû 2008 - 19:05 | |
| Latiiya parce que j'suis fan =P Non franchement j'aime beaucoup ce que t'écrit mais ça j'te l'ai déjà dis x) |
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Nombre de messages : 1336 Logiciel(s) de création : Photophiltre et Unfreez Matériel Photo : >> Vous ne saurez jamais ... Date d'inscription : 29/09/2007
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| Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Sam 13 Sep 2008 - 12:06 | |
| J'ai voté Fleur de Vanille car j'ai la flemme de lire les autres ^^ Désolé j'ai honte, mais au moins je suis franche je vous l'avoue : ( *Je suis pas fière ...*
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Missouri Déesse des tyrans
Nombre de messages : 13095 Logiciel(s) de création : Photoshop CS4 Matériel Photo : Canon 550D + 18-200mm 3,5-5,6 + 70-200 f/4L Date d'inscription : 02/01/2006
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| Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Mer 17 Sep 2008 - 19:58 | |
| On en est où du vote les filles ? ( N'hésitez pas à m'envoyer un MP pour que je mette le résultat sur la PA ^^ ) |
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Nombre de messages : 10645 Logiciel(s) de création : SAI. Matériel Photo : Canon EOS 600D Date d'inscription : 27/08/2007
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| Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Jeu 25 Sep 2008 - 11:08 | |
| Pour le moment : 1° > Davy Jun's (24 votes) 2° > Latiiya (9 votes) 3° > AP (8 votes)
Et il me semble que le Sondage est terminé, car le bouton "ANNULER MON VOTE" est apparu
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Nombre de messages : 5264 Logiciel(s) de création : The GIMP Matériel Photo : Euuh t'as fumé quoi ? Date d'inscription : 07/03/2006
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| Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. Ven 26 Sep 2008 - 15:36 | |
| Ouiouioui c'est terminé. OMG ça m'était sorti de la tête avec toussa Davy's is the winner |
| | | | Sujet: Re: SONDAGE Concours Écriture. | |
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| | | | SONDAGE Concours Écriture. | |
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